Peut-on amener son enfant chez un psychologue sans l’avis de l’autre parent ?

Comment affronter un pervers narcissique ?

Peut-on amener son enfant chez un psychologue sans l’avis de l’autre parent ?

mai 5, 2021 Uncategorized 0

Il n’est pas nouveau de dire que la séparation ou le divorce des parents a un impact important sur les enfants. À court terme, cela comprend le traumatisme initial de la séparation et l’adaptation aux nouvelles conditions de vie. Même dans le cas de la séparation la plus amicale, la plus consciencieuse et la plus axée sur l’enfant, ce dernier a une tâche colossale à accomplir : se réconcilier avec le fait que les deux personnes qu’il aime le plus au monde ne s’aiment plus. Pendant ce temps, ces deux personnes tentent d’assumer leur rôle de parent tout en traversant l’une des épreuves les plus stressantes et les plus douloureuses de la vie. Il n’est donc pas surprenant que la séparation des parents soit liée à de multiples conséquences négatives pour les enfants, notamment l’adaptation psychologique, les résultats scolaires, les troubles du comportement, l’image de soi et l’adaptation sociale (voilà pour les mauvaises nouvelles).

Cependant, la plupart des enfants du divorce grandissent sans problème, et 70 % des facteurs de risque sont soit évitables, soit modifiables. Pour atténuer ce risque et guider le développement sain de l’enfant, de nombreux parents peuvent, à un moment donné, faire appel à un psychologue clinicien ou à un autre thérapeute pour soutenir leur enfant et leur famille. Idéalement, il s’agirait d’une décision parentale partagée, mais il arrive parfois qu’un parent agisse unilatéralement, avec l’objection (ou l’ignorance) de l’autre parent. C’est pour cela que psychologie-pervers-narcissique.fr vous propose son guide : Peut-on amener son enfant chez un psychologue sans l’avis de l’autre parent ? Nous espérons qu’il vous rassurera en clarifiant les garanties éthiques et juridiques dont dispose le psychologue.

Que fera le psychologue ?

Faire appel à un psychologue pour une période brève ou prolongée dans la vie de votre enfant est un excellent moyen de vérifier que tous ses besoins développementaux, sociaux et émotionnels sont satisfaits, dans tous les foyers et lors des contacts avec toutes les personnes qui s’occupent de lui. Le psychologue utilisera ses compétences cliniques, ses connaissances, ses outils et ses évaluations pour :

  • recueillir des informations adéquates pour étayer son opinion et son plan de traitement, y compris (le cas échéant) en demandant au parent présent la permission de contacter l’école/la garderie de l’enfant, ET – bien sûr – l’autre parent.
  • se forger une opinion éclairée sur les besoins développementaux, sociaux et émotionnels de votre enfant.
  • rechercher où et comment ces besoins sont satisfaits, ainsi que les domaines dans lesquels votre enfant pourrait avoir besoin de plus de soutien ou de développement.
  • s’appuient sur les recherches les plus récentes et sur les lignes directrices des meilleures pratiques en matière d’attachement de l’enfant, de développement, de dynamique familiale, d’impact de la violence et des abus familiaux, de santé mentale des membres de la famille et d’opinions des enfants pour concevoir et mettre en œuvre des interventions qui soutiennent le développement sain de votre enfant.
  • cesser leur service si aucun traitement ne s’avère justifié ou lorsque les objectifs du traitement sont atteints.

Mon ex a-t-il le droit d’emmener mon enfant chez un psychologue sans mon consentement/connaissance ?

Oui, ou peut-être. Cela dépend largement des conditions de votre séparation, en particulier des ordonnances parentales. Bien que le consentement et l’implication des deux parents soient généralement souhaitables, il n’y a aucun impératif légal ou éthique pour le psychologue de contacter l’autre parent avant de commencer une relation thérapeutique avec l’enfant. Le psychologue est légalement et déontologiquement autorisé à supposer, avant le premier rendez-vous, que le parent qui prend le rendez-vous a l’autorité et le consentement pour le faire.

Il est raisonnable de s’attendre à ce que le psychologue, lors du premier rendez-vous, clarifie toute ordonnance parentale et les responsabilités parentales, et détermine s’il est légal, éthique ou approprié de poursuivre avec le consentement du parent unique. Le psychologue doit évaluer les avantages et les risques pour votre enfant de poursuivre le consentement du parent unique. Lorsqu’un psychologue détermine qu’il ne serait pas dans l’intérêt de l’enfant d’impliquer l’autre parent, il peut légalement et éthiquement documenter sa raison et procéder au consentement du parent unique. Dans ce cas, les directives déontologiques du psychologue ne lui permettent pas de confirmer ou de nier que votre enfant est un client de son cabinet.

J’ai peur que cela ait pour conséquence de réduire le temps que je passe avec mes enfants.

Travailler avec des enfants lors de séparations acrimonieuses est un domaine de travail spécialisé, et il est raisonnable d’attendre et de demander que tout psychologue impliqué dans les soins de votre enfant ait une formation et une expérience du travail avec des familles séparées.

Il est dans l’intérêt de l’enfant, pour sa santé et son bien-être à long terme, y compris sa capacité à reconnaître et à construire des amitiés et des attachements romantiques sains, que toute difficulté de contact avec un  » parent défavorisé  » soit résolue de manière satisfaisante. Ainsi, le psychologue a l’obligation de rechercher toutes les occasions de soutenir le développement sain de votre enfant, y compris, dans la mesure du possible, une relation saine avec les deux parents. Si vous craignez (à tort ou à raison) que votre ex tente de vous aliéner ou de monter un dossier injuste et/ou mensonger contre vous, votre ex ne trouvera pas de complice chez un psychologue.

Je m’y oppose toujours. Le psychologue doit-il annuler le rendez-vous de mon enfant si je ne donne pas mon consentement ?

D’un point de vue éthique, le psychologue est toujours guidé par ce qui est dans le meilleur intérêt de l’enfant – il doit donc déterminer les risques et les avantages de procéder sans votre consentement. Si les risques pour l’enfant l’emportent sur les avantages, le parent contactant sera informé que le traitement ne peut avoir lieu tant que les questions de consentement ne sont pas résolues. Toutefois, le psychologue ne peut pas se faire une opinion sans, au minimum, rencontrer le parent qui a fixé le rendez-vous initial.

Toute l’équipe de psychologie-pervers-narcissique.fr reste à votre diposition dans l’espace commentaire du blog.

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